(...) Tristesse contrôlée. Altrock tient son métier bien en mains, comme si la peinture était sa profession principale. Son univers pictural est empli de formes figées, mélancoliques et d’une nostalgie mathématiquement ordonnée et cependant sereine. Il a tellement personnalisé et codifié ses intérieurs et son habitat que ceux-ci ne peuvent en aucun cas se situer hors de son propre monde. On en ressort bouleversé.
(Kölner Stadtanzeiger, 8 juin 1967, HorstRichter).
(...) Altrock, son apprentissage en menuiserie et son diplôme d’architecte en mains, est également prolixe dans son œuvre. Son sujet principal est le regard derrière la façade et la dénonciation des archétypes. Humains, trop humains...
L’agressivité que contiennent ses œuvres se trouve cependant atténuée par une fine ironie et une tristesse adaptée et permanente. Altrock créé ainsi un langage poétique extrêmement personnel qui exerce sur le visiteur une fascination inouïe.
(Karlsruhe Zeitung, 20 avril 1972, R.R.)
(...) Le trait commun à toute son œuvre consiste en une construction savamment orchestrée, en un tracé parfaitement organisé, ainsi qu’en une complémentarité de couleurs, solidement ancrées. (Nordwest Zeitung, 14 octobre 1963, J. Weichardt).
(...) Altrock associe son minutieux don d’observation à un sens aigu de la forme (qui révèle l’architecte qu’il est) et à la profonde sensibilité du peintre pour la couleur. Il est rare de rencontrer un peintre-architecte qui puisse si aisément « passer » d’une catégorie à l’autre, comme le fait Hartmut von Altrock.
(General Anzeiger Bonn, 27 octobre 1970,Reinhard Fuchs).